Communiqué de presse – atelier sur la gestion des eaux pluviales
Inondations et crise climatique : mieux vaut prévenir que guérir Ebène, 13 septembre 2022 – Le constat est clair. Maurice subira un nombre croissant d’inondations. L’urbanisation galopante a engendrée une artificialisation des sols causant l’imperméabilisation de ceux-ci. En effet, selon une étude récente de la Capacity for Disaster Risk Initiative (CADRI) des Nations unies le nombre de zones inondables à Maurice a plus que doublé entre 2002 et 2019. Couplé à l’intensification des évènements météorologiques dans le sud-ouest de l’océan Indien tels que les cyclones, cette situation comporte des risques considérables, autant en termes de pertes de vies humaines qu’en termes de pertes économiques et dégâts matériels. Si les autorités tentent de désamorcer cette bombe à retardement, notamment à travers l’élaboration d’un Land Drainage Masterplan, il est évident que ce phénomène nécessite une approche globale mobilisant tous les acteurs de la société. C’est pour cette raison que SUNREF Maurice – le label de financement vert de l’Agence française de développement (AFD) – a consacré son cinquième atelier thématique à la question urgente de la gestion des eaux pluviales. Pour SUNREF Maurice, qui a vocation à encourager les investissements dans les projets d’atténuation et d’adaptation au changement climatique, cet évènement s’inscrit dans une volonté de sensibilisation sur les risques liés à la crise climatique et les solutions vertes innovantes. Regroupant les professionnels opérant dans les secteurs les plus directement concernés par cet impératif (promoteurs immobiliers, ingénieurs, bureaux d’études techniques, banques, etc.), cette manifestation a permis de faire un tour d’horizon de cette vaste problématique et de découvrir les solutions techniques et financières qui existent. Cadre légal de gestion des risques, vulnérabilités liées au ruissèlement, prévention des inondations… L’atelier a également favorisé le partage d’expertise, une approche d’autant plus utile dans un contexte d’absence de données qualitatives. Et même si le secteur de la gestion des eaux pluviales reste relativement méconnu à Maurice il est appelé à prendre une place prépondérante dans le processus de développement national tant les enjeux sont importants. En effet, il est utile de souligner qu’un projet peut par exemple entrainer la modification de la topographie et de la perméabilité des sols d’un site, ainsi qu’une concentration du rejet des eaux (avec des risques d’érosion) et la pollution des eaux rejetées en milieu naturel. Fait encourageant, des solutions techniques existent pour contrecarrer les risques et les impacts potentiels d’inondations, à l’instar des noues (fossés), bassins enterrés et aériens et jardins inondables. A travers ses trois banques partenaires, SUNREF Maurice propose des primes à l’investissement pouvant aller jusqu’à 16% du montant éligible du prêt aux entreprises souhaitant investir dans des dispositifs de gestion des eaux pluviales sous son volet Adaptation au changement climatique. Contacts presse : André Pouillès-Duplaix (AFD) pouilles-duplaixa@afd.frAmandine de Rosnay (BM) sunref@businessmauritius.orgGilles Martial (MCB) gilles.martial@mcb.muMelissa Virginie (SBM) Melissa.virginie@sbmgroup.muAlvin Peerthy (AfrAsia Bank) Alvin.Peerthy@afrasiabank.com
Esprit Vert – Retour à la terre
Esprit vert est présente sur les étagères des supermarchés. Spécialisée dans la production de tomates fraîches, elle en récolte dix-huit variétés différentes. Pleinement engagée dans la cause environnementale, elle a pour objectif de diversifier son portefeuille de produits dans un futur proche. ALORS que Maurice entame sa reconstruction économique, deux secteurs d’activité semblent être au centre de toutes les attentions. Le premier étant la production locale, et le second, le secteur agricole dans le but avoué de parvenir à l’autosuffisance alimentaire. Dans cette optique, la société Esprit Vert compte bien tirer son épingle du jeu. En effet, misant sur une agriculture durable et les nouvelles technologies, elle s’attelle à proposer des légumes de qualité, dépourvus de pesticides tout en promouvant une alimentation saine au sein de la population. Éric Le Vieux, le CEO d’Esprit Vert, revient sur ce qui l’a mené à la création de sa compagnie. «Esprit Vert trouve son origine dans une cuisine de Harare, au Zimbabwe, après une visite à Maurice. L’idée était de proposer des légumes de qualité internationale qui puissent être connus et appréciés pour leur qualité gustative et leur saveur nutritionnelle», confie-t-il. Et d’ajouter que l’entreprise s’est donné pour mission de relever les défis climatiques en tablant sur l’opportunité de passer directement aux dernières technologies disponibles dans le domaine de l’agriculture. Poursuivant sur les débuts de la compagnie, Éric Le Vieux indique que la structure a une très jeune histoire, vu qu’elle a été créée en janvier 2017. Étant dans un premier temps un projet déposé, il aura fallu attendre près de dix-huit mois de recherche intense avant qu’Esprit Vert ne prenne vie. «Au terme de plus d’une année de recherche et de développement avec des visites au Vietnam, en Israël, aux PaysBas et en Afrique du Sud, le projet a commencé à prendre forme», explique le CEO. Ainsi, Esprit Vert a été officiellement lancée à la mi-2018 et en février 2019, elle aménage son terrain agricole de douze arpents à Morcellement St André. PREMIÈRE PLANTATION EN JANVIER 2020 «La préparation du sol et les travaux de génie civil ont duré sept mois, jusqu’en août 2019, suivis du montage de notre première serre en septembre 2019. La première plantation a eu lieu en janvier 2020, soit trois ans exactement après que l’idée a germé. Et de préciser qu’Es prit Vert a nécessité un investisse ment initial de Rs 125 millions», souligne-t-il. D’ailleurs, pour la petite anecdote, les fruits de ce travail ont été récoltés pendant le confinement. «Quelle façon plus émouvante et symbolique de se rappeler les débuts de la commer cialisation de nos premiers fruits !», laisse échapper Éric Le Vieux. Aujourd’hui, Esprit Vert conti nue son petit bonhomme de chemin. Dans l’optique de mener à bien les opérations, la compa gnie est dirigée de main de maître par son CEO, Éric Le Vieux, et le maître-producteur, Gavin Wil liams, anciennement de Rennies Farms d’Afrique du Sud. Avec 24 personnes aux opérations, ces professionnels ont pour qualité commune un savoir-faire avéré de la terre, et notamment du cli mat tropical. Souhaitant poursuivre sur leur belle lancée, divers autres projets ont été entamés par la compagnie. «Notre portefeuille accueille graduel lement de nouveaux produits. Bien tôt, nous proposerons des concom bres, des aubergines, des melons et des baies. Au cours de la deuxième phase, nous introduirons de jeunes pousses de salade, des micro-greffes et des herbes culinaires», annonce Éric Le Vieux. Avant de souligner que cette diversification s’accom pagnera d’une campagne de re crutement pour renforcer l’effectif. Autre projet qui devrait aussi se matérialiser dans un futur proche est une colla boration avec le ministère de l’Industrie agroalimentaire. En effet, dans l’optique d’apporter son savoir-faire dans le déve loppement de ce secteur, Esprit Vert compte proposer des solu tions biotechnologiques. Ce qui permettrait au pays d’accélérer sa transition de l’utilisation de pyréthroïdes synthétiques, très nocifs, vers des techniques culturales plus sûres, plus propres et plus vertes. UNE PHILOSOPHIE AGRICOLE PROPRE À ESPRIT VERT Esprit Vert est une entreprise artisanale. Utilisant les dernières technologies en matière d’agriculture moderne, la société combine la technologie et le savoir-faire d’antan. «En tant qu’entreprise responsable sur les plans social et environnemental, nous avons un devoir envers la planète et la société. Cela se reflète dans nos trois valeurs fondamentales : que nous devons tous manger des aliments propres et sains, que nous devons protéger et conserver notre habitat local et notre environnement, et que nous devons éviter le gaspillage», soutient Éric Le Vieux. Également membre de la Coalition for Sustainable Organics, Esprit Vert s’engage à maintenir les normes élevées actuelles du Département américain de l’Agriculture (USDA) en matière de certification des produits biologiques. «L’agriculture chez Esprit Vert consiste à appliquer, dans les activités quotidiennes, ce qui équivaut à des générations d’expérience dans la production et l’élevage de cultures», soutient-il. UN PROJET FINANCÉ PAR SUNREF ET LA MCB L’Agence Française de Développement, par le biais de sa ligne de crédit vert SUNREF, ainsi que la Mauritius Commercial Bank, ont été des partenaires forts du projet Esprit Vert. Selon Éric Le Vieux, c’est cette collaboration qui a été le moteur de l’évolution de la compagnie. «Nous avons travaillé en étroite collaboration pendant de longs mois. L’assistance technique de SUNREF, sous l’impulsion de Business Mauritius, nous a permis de comprendre et, en fin de compte, de tirer le meilleur parti de ce qui peut être réalisé en termes d’adaptation au changement climatique, en particulier en ce qui concerne l’utilisation optimale des terres et les économies d’eau. Cette expertise d’assistance technique est financée par l’Union européenne et est gratuite pour les investisseurs et les banques», souligne-t-il. Esprit Vert – Retour à la terre (business-magazine.mu)
SUNREF Mauritius : l’AFD octroie une ligne de crédit verte de Rs 470 millions à AfrAsia Bank
Après les deux banques mauriciennes MCB (Mauritius Commercial Bank) et SBM (State Bank Mauritius), c’est au tour d’AfrAsia Bank de bénéficier de la ligne de financement verte du programme SUNREF proposé par la France au travers de l’Agence Française de Développement (AFD) à Maurice. SUNREF III Mauritius, branche mauricienne du programme de financement SUNREF mené par l’AFD, consiste dorénavant en une ligne de crédit de 85 M€ octroyée à trois partenaires bancaires locaux. Elle est exclusivement réservée au financement de projets d’atténuation et d’adaptation au changement climatique portés par des particuliers ou des entreprises sur le territoire mauricien. La ligne a également une dimension inclusive puisqu’elle intègre des critères favorisant les projets respectueux de l’égalité professionnelle femmes/hommes. AfrAsia Bank a placé le développement durable au cœur de sa stratégie. L’institution bancaire a parcouru un long chemin depuis son premier rapport sur le développement durable, présenté lors de son rapport annuel de 2015. «Depuis, nous avons tout mis en œuvre pour insuffler une culture de durabilité au sein de notre institution et mettre au point un plan d’action qui, progressivement, fera du développement durable un de nos piliers stratégiques. En cohérence aux principes de Marketplace Responsibility auxquels nous tenons, nous sommes fiers de nous associer à l’AFD pour le développement de cette nouvelle ligne de financement verte», souligne Luvna Arnassalon-Seerungen, directrice du département de Corporate Sustainibility de la banque. Au-delà de la lutte contre le changement climatique, la promotion de l’égalité femmes/hommes fait partie intégrante des objectifs définis conjointement par les banques partenaires et l’AFD. Pour Sanjiv Bhasin, président-directeur général d’AfrAsia Bank, cette signature avec l’AFD dans le cadre du programme SUNREF Maurice est une étape importante pour AfrAsia et témoigne de leur engagement continu envers un programme écologique. Elle illustre aussi leur réalisation des ODD et l’effort constant à promouvoir le développement durable dans leur parcours de «bank different». De son côté, l’AFD est convaincue que la transition écologique nécessite de réunir différents types d’acteurs : États, collectivités, organisations non gouvernementales, citoyens, mais également entreprises, banques, etc. Le programme SUNREF répond à cet objectif, puisqu’il permet d’agir au travers de banques locales telles qu’AfrAsia Bank, en leur accordant des lignes de financement. L’AFD a également noué un partenariat avec Business Mauritius pour la mise en œuvre de l’assistance technique. Business Mauritius a également renforcé ses capacités internes en constituant une équipe Sustainability dédiée à l’accompagnement technique des banques et des porteurs de projets verts/inclusifs du programme SUNREF. SUNREF Mauritius : l’AFD octroie une ligne de crédit verte de Rs 470 millions à AfrAsia Bank (business-magazine.mu)
Communiqué de presse – atelier construction durable
Construction durable : SUNREF Maurice vante les bâtiments du futur Port-Louis, 27 octobre 2021 – A quelques jours de la COP26 qui se tiendra à Glasgow en Ecosse, SUNREF Maurice, le label de finance verte de l’Agence française de développement (AFD), a tenu un atelier sur le thème de la construction durable au Caudan Arts Centre. Cela dans l’optique de sensibiliser les acteurs œuvrant dans le secteur du bâtiment – un secteur clé de l’économie mauricienne – aux solutions techniques et financières dont ils disposent pour accroitre la résilience des immeubles, aussi bien neufs qu’existants, aux nombreux risques posés par le changement climatique, tout en réduisant leur empreinte carbone. Après l’efficacité énergétique et l’agroécologie c’était donc au tour de la construction durable d’être au centre de l’attention. Ce troisième atelier thématique ne s’est pas contenté d’être une vitrine de SUNREF Maurice qui propose des primes à l’investissement pouvant représenter jusqu’à 16% des emprunts et une assistance technique gratuite. Il a surtout été question des opportunités et contraintes avec lesquelles devra conjuguer le secteur du bâtiment dans un contexte de changement climatique. En effet, les problématiques de la consommation en eau (risques accrus de sécheresses et d’inondations), le confort thermique des bâtiments (hausse des températures) et de l’érosion côtière (montée des eaux) sont appelées à devenir des facteurs décisifs dans la conception de nouveaux bâtiments. Mais la construction durable dépasse le cadre des considérations liées à l’adaptation au changement climatique. Elle a également un rôle important à jouer en matière d’atténuation au changement climatique, notamment en diminuant la signature carbone des projets à travers une efficacité énergétique accrue, entre autres. L’intégration de critères d’efficacité et de conservation énergétiques dans le code du bâtiment figure d’ailleurs parmi les engagements de Maurice dans sa Contribution Déterminée au niveau National (CDN) révisée soumise à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) en amont de la COP26. Fait important, pour être éligibles à un financement de SUNREF Maurice, les projets de construction durable devront faire la distinction entre les dépenses liées à l’adaptation au changement climatique et celles consacrées à l’atténuation au changement climatique afin « d’articuler les financements, au mieux, sur les deux thématiques ». C’est ce qu’a précisé l’Assistance technique de SUNREF Maurice dont le rôle consiste à faciliter l’accès des porteurs de projets à cette solution de financement innovatrice et les accompagner dans cette démarche. Pour rappel, les prêts de moins de Rs 10 millions peuvent être approuvés directement par les banques partenaires à travers une procédure simplifiée. Les participants à cet atelier thématique ont également pu assister à des interventions axées autour des outils de notation des bâtiments écologiques avec des cas d’étude locaux à l’appui, l’utilisation d’outils de simulation dans la conception de bâtiments neutres en carbone, les modèles d’affaires pour la construction de type Greenfield et les projets de réhabilitation lourde et les contributions des solutions passives et actives dans la construction durable, entre autres. SUNREF Maurice c’est tout ça et bien plus ! Contacts presse :André Pouillès-Duplaix (AFD) pouilles-duplaixa@afd.frVimal Motee (BM) sunref@businessmauritius.orgGilles Martial (MCB) gilles.martial@mcb.muMelissa Virginie (SBM) Melissa.virginie@sbmgroup.muAlvin Peerthy (AfrAsia Bank) Alvin.Peerthy@afrasiabank.com
Communiqué de presse – atelier sur la mobilité électrique
Maurice accélère sa transition vers les véhicules électriques Ebène, 11 avril 2022 – La mobilité électrique est appelée à devenir un enjeu majeur dans les années à venir. A l’impératif écologique de diminuer nos émissions de gaz à effet de serre vient s’ajouter l’impératif économique et stratégique de réduire notre dépendance aux énergies fossiles importées, les cours desquelles sont tributaires d’évènements exogènes. Il est évident que le secteur du transport aura un rôle primordial à jouer dans la décarbonisation de l’économie mauricienne. Pour cause, celui-ci consomme plus de la moitié des hydrocarbures importées par le pays, représentant presque 20% de la facture à l’importation nationale. Et avec la croissance constante du parc automobile, la transition vers des véhicules électriques rechargés au moyen d’énergies renouvelables est une condition sine qua non pour permettre au pays de respecter ses engagements internationaux sur le climat et d’assainir sa balance des paiements. C’est pour ces raisons, et bien d’autres encore, que SUNREF Maurice – le label de financement vert de l’Agence française de développement (AFD) – a décidé de consacrer son quatrième atelier thématique à la mobilité électrique ce 11 avril 2022. Après l’efficacité énergétique, l’agriculture raisonnée et la construction durable, l’équipe de SUNREF Maurice s’est appesantie cette fois sur divers aspects touchant à la promotion de l’électromobilité à Maurice, tels que le déploiement des bornes de recharge solaire et les facilités disponibles pour ceux qui souhaitent laisser le moteur à combustion sur le bord de la route. Il a également été question de la feuille de route sur l’intégration des véhicules électriques commanditée par le ministère de l’Energie et des services publics, le plan de recharge photovoltaïque du CEB destiné aux entreprises et particuliers, et le lancement du projet pilote de SUNREF Maurice visant à accompagner les entreprises dans leur transition vers des flottes électriques, notamment en leur proposant une étude de faisabilité technique et financière. L’équipe a aussi rappelé que, sous ce programme, les emprunts visant à promouvoir l’atténuation et l’adaptation au changement climatique peuvent être éligibles à des primes à l’investissement pouvant aller jusqu’à 16% du montant du crédit et que SUNREF Maurice propose également une assistance technique gratuite. En outre, les investissements de moins de Rs10 millions bénéficient d’une procédure simplifiée, ce qui permet de réduire considérablement le temps de déploiement des projets verts. Cet atelier a rassemblé les professionnels des secteurs du transport et de l’énergie, ainsi que des representants de l’AFD et des banques partenaires de SUNREF Maurice, en l’occurrence la Mauritius Commercial Bank Ltd, la SBM Bank (Mauritius) Ltd et AfrAsia Bank Ltd, entre autres. Cette forte mobilisation et l’engouement des acteurs pour la question de la mobilité électrique laissent à penser que les garages mauriciens abriteront de plus en plus de véhicules propres et silencieux, pour le plus grand bonheur du climat et notre balance des paiements. Contacts presse :André Pouillès-Duplaix (AFD) pouilles-duplaixa@afd.frVimal Motee (BM) sunref@businessmauritius.orgGilles Martial (MCB) gilles.martial@mcb.muMelissa Virginie (SBM) Melissa.virginie@sbmgroup.muAlvin Peerthy (AfrAsia Bank) Alvin.Peerthy@afrasiabank.com
Communiqué de presse – atelier sur l’agroécologie
SUNREF Maurice, levier de développement de l’agroécologie Ebène, 19 novembre 2020 – L’agroécologie sera appelée à jouer un rôle de premier plan à Maurice dans les prochaines années. En effet, cette approche constitue pour le pays un atout majeur pour relever le double défi de la sécurité alimentaire et de la résilience au changement climatique. C’est dans cette optique et en lien avec son volet adaptation au changement climatique que SUNREF Maurice, la ligne de crédit verte de Rs 3 milliards, a organisé ce jeudi 19 novembre au siège de Business Mauritius à Ebène un atelier consacré à cette thématique et notamment aux technologies permettant d’éliminer l’usage d’intrants chimiques et de réduire de manière significative la consommation d’eau dans les cultures. L’atelier a réuni une centaine d’acteurs de ce secteur, les permettant ainsi de mieux connaitre cette ligne de crédit verte qui propose des primes à l’investissement pouvant représenter jusqu’à 16% des emprunts et une assistance technique gratuite. Etant donnée l’importance de l’agriculture raisonnée en matière d’adaptation au changement climatique, SUNREF Maurice se veut être un levier de développement de cette filière notamment en facilitant l’accès au capital pour les particuliers et entrepreneurs mauriciens souhaitant investir dans les cultures protégées (sous serre), les cultures sans recours aux pesticides et les projets pour drastiquement réduire la consommation d’eau, entre autres, d’autant plus que les prêts de moins de Rs 10 millions peuvent être approuvés directement par les banques partenaires à travers une procédure simplifiée. La forte participation à cet atelier d’acteurs œuvrant dans différentes capacités dans le secteur agricole démontre l’intérêt que portent les mauriciens pour ce secteur, un intérêt renforcé par les chamboulements aux chaines d’approvisionnement internationales causés par la pandémie de la Covid-19 qui a agi comme piqure de rappel de l’importance nationale de la sécurité alimentaire. Les entrepreneurs agricoles, actuels et aspirants, ont ainsi pu se familiariser aux tenants et aboutissants de SUNREF Maurice, aux différentes approches pour inscrire le secteur dans une logique d’adaptation au changement climatique et aux plans de gestion intégrés des pestes et des pesticides, entres autres. Etaient également présents, des représentants de l’Agence française de développement, des banques partenaires de SUNREF Maurice, en l’occurrence la Mauritius Commercial Bank Ltd, la SBM Bank (Mauritius) Ltd et AfrAsia Bank Ltd, de la Food and Agricultural Research & Extension Institute, la Mauritius Chamber of Agriculture, des associations de planteurs, des fournisseurs d’équipements agricoles, de la société civile et des porteurs de projet financés à travers SUNREF Maurice – à l’instar d’Esprit Vert, producteur de légumes bio – qui ont partagé leur expérience avec la ligne de crédit verte. Pour rappel, cet évènement fait suite à l’organisation d’un premier atelier thématique le 10 septembre dernier. Celui-ci avait été consacré au volet Atténuation au changement climatique et, plus particulièrement, aux nouvelles approches portant sur la climatisation des bâtiments et la réfrigération, deux pôles d’activités qui recèlent un immense potentiel en matière d’efficacité énergétique. L’objectif de cette démarche étant de permettre à ces derniers d’agir comme des relais de SUNREF Maurice dans leurs échanges avec les clients potentiels, en l’occurrence les particuliers, les bâtiments résidentiels et tertiaires de petite taille, ainsi que les projets de climatisation de grande envergure dans des bâtiments (existants et neufs). Plusieurs ateliers sont prévus pour 2021 qui aborderont d’autres thématiques éligibles à la ligne de crédit SUNREF Maurice comme la construction écologique, la gestion des zones côtières, ou encore la mobilité électrique. Contacts presse :Ysoline Precausta (AFD) precaustay@afd.frMickael Apaya (BM) sunref@businessmauritius.orgGilles Martial (MCB) gilles.martial@mcb.muBalkrisha Jhurry (SBM) kris.jhurry@sbmgroup.muLuvna Arnassalon (AfrAsia Bank) luvna.arnassalon@afrasiabank.com
Communiqué de presse – atelier sur la Climatisation des Bâtiments et la Réfrigération
SUNREF Maurice met en avant des solutions performantes pour promouvoir l’efficacité énergétique Ebène, 10 septembre 2020 – SUNREF Maurice, la ligne de crédit verte de Rs 3 milliards, a tenu son premier atelier thématique consacré au volet atténuation au changement climatique et, plus particulièrement, les nouvelles approches portant sur la climatisation des bâtiments et la réfrigération. Ces deux pôles d’activités recèlent un immense potentiel en matière d’efficacité énergétique. L’atelier aura donc permis aux fournisseurs de ces technologies de se familiariser avec cette ligne de crédit verte qui propose des primes à l’investissement pouvant représenter jusqu’à 16% des emprunts et une assistance technique gratuite. L’atelier a fait la part belle aux échanges entre l’assistance technique de SUNREF Maurice, les banques partenaires et les professionnels de la climatisation des bâtiments et de la réfrigération. L’objectif de cette démarche étant de permettre à ces derniers d’agir comme des relais de SUNREF Maurice dans leurs échanges avec les clients potentiels, en l’occurrence les particuliers, les bâtiments résidentiels et tertiaires de petite taille, ainsi que les projets de climatisation de grande envergure dans des bâtiments (existants et neufs). Les banques partenaires de SUNREF Maurice sont AfrAsia Bank, la Mauritius Commercial Bank Ltd et la SBM Bank (Mauritius) Ltd. Par la mise à disposition d’une ligne de crédit de Rs 3 milliards (75 millions d’euros) de l’Agence française de développement (AFD), SUNREF Maurice veut encourager les entreprises et particuliers mauriciens à investir dans l’atténuation au changement climatique (énergies renouvelables, efficacité énergétique, mobilité électrique, bâtiments verts) ; l’adaptation au changement climatique (consommation et traitement d’eau, gestion des zones côtières, agroécologie) ; et l’égalité des genres (suite à l’élaboration d’un plan d’action découlant d’un exercice d’autodiagnostic). Cet atelier thématique fait suite à l’évènement de mobilisation des acteurs de SUNREF Maurice du 5 mars dernier qui avait rassemblé plus de 250 participants représentant un large éventail du secteur privé mauricien. Cette manifestation avait permis de découvrir les trois axes majeurs de cette ligne de crédit pour une croissance verte et inclusive, c’est-à-dire l’atténuation et l’adaptation au changement climatique et l’égalité professionnelle femmes-hommes, et d’échanger avec les banques partenaires. SUNREF Maurice a vu le jour suite au succès des deux premières lignes de crédit SUNREF (2009-2018), qui ont permis de financer 400 projets verts d’entreprises et de particuliers. Forte de cette expérience, l’AFD s’est engagée à accorder une ligne de crédit de Rs 3 milliards pour la période 2018-2022 aux deux banques partenaires. Cette ligne de crédit est accompagnée d’une subvention de l’Union européenne (UE) de Rs 280 millions (7 millions d’euros) pour l’assistance technique et des primes à l’investissement supplémentaires. L’objectif final du programme étant d’aider Maurice à accélérer la transition vers une économie verte, plus résiliente au changement climatique et plus inclusive. SUNREF Maurice se décline en deux catégories d’investissements. Les projets dans la première catégorie, qui comprend les prêts d’un maximum de Rs 10 millions, peuvent être approuvés directement par les banques partenaires à travers une procédure simplifiée, alors que ceux qui tombent dans la deuxième catégorie (prêts d’un maximum de Rs 200 millions) doivent faire l’objet d’une évaluation technique approfondie. Les critères d’éligibilité peuvent être consultés dans les succursales d’AfrAsia, la MCB et la SBM. La gestion de l’assistance technique (AT) de SUNREF Maurice a été confiée à Business Mauritius, entité responsable de la coordination des institutions du secteur privé. Contacts presse :Ysoline Precausta (AFD) precaustay@afd.frMickael Apaya (BM) sunref@businessmauritius.orgGilles Martial (MCB) gilles.martial@mcb.muBalkrisha Jhurry (SBM) kris.jhurry@sbmgroup.muLuvna Arnassalon (AfrAsia Bank) luvna.arnassalon@afrasiabank.com